Une personne qui souffre de sécheresse oculaire surveillera tout particulièrement son alimentation. Le principe de base est de trouver le bon équilibre alimentaire. Mais au-delà de l’équilibre, bénéfique pour tout le monde, certains aliments sont à éviter, et d’autres à privilégier lorsqu’on a les yeux fragilisés.

Des aliments à éviter
Dans une logique d’équilibrage alimentaire, évitez les aliments qui favorisent l’inflammation, comme les produits industriels transformés.
Limitez l’apport en gluten et optez pour des céréales alternatives comme le sarrasin, le quinoa ou le millet. De même, remplacez les produits laitiers par des alternatives végétales (lait d’amande, de soja ou d’avoine, yaourts végétaux au lait de coco par exemple).

Évitez l’alcool, le café et les produits sucrés, en particulier s’ils contiennent du sucre raffiné.
Limitez votre consommation de viande rouge. Préférez les protéines végétales aux protéines animales.

Des aliments à favoriser
Une personne souffrant de sécheresse oculaire aura tout intérêt à favoriser des aliments riches en acides gras de bonne qualité nutritionnelle. Les oméga 3 en particulier ont des propriétés anti-inflammatoires reconnues et sont importants pour la bonne qualité des larmes. Variez les huiles que vous consommez (noix, sésame, colza, mais aussi les moins connues huiles de chanvre ou de cameline). Optez pour des huiles de qualité (bio, première pression à froid), à utiliser crues dans les trois mois après ouverture de la bouteille. Ce sont en effet des huiles fragiles, à conserver au réfrigérateur et à verser en filet sur les plats après cuisson. On préférera toujours une petite bouteille d’une huile rare utilisée dans les trois mois qu’un grand contenant n’incitant pas à varier l’huile utilisée en cuisine !
Autre source intéressante d’acides gras : l’avocat ou encore les graines de lin, à moudre et à saupoudrer sur des céréales, un yaourt, un plat de légumes ou une salade.
Une supplémentation en oméga 3 peut aussi être un atout. Dans ce cas, privilégiez des compléments alimentaires d’origine végétale bien dosés en DHA et EPA.
Enfin, certains végétaux qualifiés de « superaliments » (Aristotelia Chilensis, myrtille) sont riches en antioxydants. Ils se consomment au naturel ou, mieux encore, sous forme de compléments alimentaires.

En tout état de cause, n’hésitez pas à prendre rendez-vous avec un diététicien pour faire le point sur votre alimentation et l’optimiser en fonction de votre pathologie.