La sécheresse oculaire est une pathologie qui touche près de 10 millions de personnes en France.
Elle est source de frustration car ceux qui en sont victimes ont souvent du mal à comprendre ce qu’il se passe. Ses symptômes les plus fréquents sont une sensation d’œil qui pique, qui démange ou qui brûle, une impression de grain de sable, des larmoiements, une rougeur, un inconfort ou encore une fatigue visuelle.

C’est une pathologie chronique, comme le diabète, qui n’a pas de traitement. Il faut donc apprendre à vivre avec.

Prenez rendez-vous avec un ophtalmologiste spécialisé dans la sécheresse oculaire. La première consultation est particulièrement importante car cette pathologie est multifactorielle : elle a plusieurs causes, comme la pollution, les allergies, le port de lentilles de contact, etc. Il va donc falloir identifier et s’attaquer à toutes ces causes. Plusieurs pathologies peuvent aussi être associées, comme la blépharite ou la rosacée. Autant de paramètres à prendre en compte au moment du diagnostic.

Deux types de sécheresse oculaire
On considère généralement qu’il existe deux types de sécheresse oculaire.

Soit il y a un problème quantitatif : il n’y a pas assez de larmes pour hydrater l’œil.
Soit un problème qualitatif : le film lacrymal est de mauvaise qualité, très souvent à cause d’un dysfonctionnement des glandes de Meibomius, un facteur que l’on retrouve chez plus de 85 % des patients souffrant de sécheresse oculaire.


Il existe aussi différents degrés dans la pathologie
. À son stade initial, elle peut être asymptomatique, ou générer une simple gêne en cas de port de lentilles de contact. Quand elle est modérée à sévère, elle peut engendrer des douleurs quotidiennes qui deviennent handicapantes pour la personne touchée. Il faut garder en tête qu’une sécheresse légère peut s’aggraver au fil du temps. Aussi est-il primordial de prendre en charge cette maladie dès ses premiers stades.

Quel traitement ?
À ce jour, la sécheresse oculaire ne se guérit pas. On peut en revanche soulager ses symptômes par la mise en place de plusieurs traitements à suivre de manière rigoureuse et régulière. C’est primordial pour vivre avec la maladie sans en souffrir.
On va en priorité éviter les facteurs aggravants et mettre en place un traitement d’hygiène des paupières. Les traitements supplémentaires seront discutés avec l’ophtalmologiste. Il ne faut pas hésiter à se faire également accompagner psychologiquement si l’on en ressent le besoin.